La basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro est l’édifice réligieux chrétien le plus grand au monde, dont l’apparence rappelle celle de la basilique Saint-Pierre à Rome. Située à Yamoussoukro, capitale de la Côte d’Ivoire, son emplacement a été choisi par le premier président du pays, Félix Houphouët-Boigny, en 1983. Le livre Guinness des records l’a reconnu en 1989 comme le plus grand édifice religieux chrétien au monde. La Basilique est aujourd’hui encore un lieu fervent de la foi catholique en Afrique.
L’historique
La basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro a été bâtie sur les plans des architectes Pierre Fakhoury et Patrick d’Hauthuille, choisis par le Président Félix Houphouët-Boigny, le 4 février 1986, à l’issue d’un concours organisé dans la période de la fin de l’année 1984 à celle du début de l’année 1986. La basilique a été réalisée par 24 entreprises nationales et internationales entre 1986 et 1989. C’est la société Eiffel Constructions métalliques qui a réalisé le plus grand dôme jamais construit. 1500 ouvriers africains ont participé au chantier, placé sous le contrôle d’Antoine Cesareo, directeur des grands travaux de la République de Côte d’Ivoire. Elle est construite à Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Le pape Jean-Paul II a consacré la basilique le 10 septembre 1990. Comme condition, il posa la pierre angulaire d’un hôpital à construire près de la basilique1. Cet Hôpital, dénommé saint Joseph de Moscati, en cours de construction depuis le 24 août 2009, est livré en janvier 20142. La gestion de la pastorale à la Basilique est assurée par les Pères de la Société de l’Apostolat Catholique couramment appelés Pères Pallottins. Le coût total des travaux est estimé à 40 milliards de francs CFA (122 millions d’euros, soit 6 % du budget annuel du pays), ce qui n’a pas manqué de susciter des polémiques. Le président Houphouët-Boigny a répondu que l’édifice avait été financé sur sa fortune personnelle
Description
La construction La première pierre de l’édifice a été posée le 10 août 1985 et bénie par le Pape Jean-Paul II. La basilique est bâtie sur une surface de 130 hectares, avec un volume de terrassements de 800 000 m3. Les fondations sont constituées de 156 pieux forés à la bentonite de 1,10 m de diamètre et de 30 m de profondeur moyenne. L’esplanade elliptique, en forme de bras ouverts et accueillants, couvre une superficie de 30 000 m2, entourés de 128 colonnes de 21 m de hauteur et 2,20 m de diamètre. Le grand axe fait 275 m contre 60 m pour le petit axe, plancher au niveau 23,90 m. Le plancher est en béton précontraint de 8 800 m2 et de 56 m de portée au niveau 32,90. Le fronton est de 8 m au niveau 34,60. Les sols reluisants de la basilique sont en marbre importé d’Italie, d’Espagne et du Portugal, à raison de 700 000 m2. La sous-face est en staff. La partie centrale de la basilique, majestueuse, culmine à 58 m de hauteur avec 100 m de diamètre, elle est surmontée d’un dôme de 90 m de diamètre, de 60 m de hauteur et d’une lanterne de 40 m de hauteur. Le poids total est estimé à 98 000 tonnes pour une hauteur de 158 m. La basilique peut contenir 18 000 places dont 7 000 assises. Le second niveau et la coupole sont supportés par une triple colonnade de 48 colonnes doriques identiques à celles de l’esplanade, et de 12 imposantes colonnes ioniques représentant les douze apôtres, de 30,880 m de hauteur pour 3 m de diamètre. L’ensemble de ces colonnes est traité en béton architectonique, fait de gravier et de sable local lavés et mélangés. Certaines de ces colonnes intègrent des ascenseurs et des escaliers pour accéder au 1er niveau, d’autres sont équipées d’un système ingénieux de drainage des eaux de pluie. En effet, les eaux de pluie sont recueillies puis acheminées dans des conduits placés à l’intérieur des piliers et déversés dans les lacs par des canalisations souterraines.
L’accueil
Le portail du domaine passé, le visiteur est accueilli par des jardins symétriques de style français, inspirés des jardins de Versailles. Deux statues dorées de la Vierge étincellent au soleil, placées de part et d’autre d’une allée d’un kilomètre toute en marbre. L’on peut accéder à ces verdoyants espaces par des allées perpendiculaires, ornées de milliers d’arbustes et de fleurs. Pour mieux les apprécier, sortez par l’une des vingt-quatre portes qui font communiquer le déambulatoire des apôtres et les larges terrasses qui entourent le tambour. De ces terrasses vous pouvez visiter des salles d’exposition dont deux sont ouvertes, l’une d’elle présente la crèche de Bethléem réalisée en bois par M. Basile, un sculpteur ivoirien. La deuxième salle expose un ensemble de photos, propriété de l’architecte.
Les sièges à l’intérieur de la basilique diffusent un système de climatisation. Sur l’une des rangées situées non loin de l’autel on peut voir le siège sur lequel le Président Félix Houphouët-Boigny s’asseyait pour assister à la messe. Les dossiers des sièges de couleur rouge, outre leur aspect fort décoratif, vus d’en haut, constituent avec les milliers de petites croix qui ornent les murs au-dessus des vitraux, un ensemble acoustique qui évite les réverbérations dans le lieu. Les deux ascenseurs d’accès aux étages sont intégrés à l’intérieur des colonnes majeures de la basilique. Les autres colonnes de dimension inférieure abritent des canaux de drainage des eaux de pluie, acheminées vers les lacs artificiels par des conduits souterrains. La basilique peut accueillir des dizaines de milliers de fidèles sur son immense parvis et sous les gigantesques colonnes sculptées de son péristyle.
La coupole
Elle fait de l’édifice « la basilique la plus haute au monde ». Elle est d’une structure tridimensionnelle de 7 000 barres d’acier galvanisé. Le revêtement extérieur est constitué de panneaux de 5 centimètres d’épaisseur, composé d’une tôle externe en aluminium 10/10, laquée au four, d’une mousse PVC à cellules fermées et d’une tôle d’aluminium naturel 7/10. L’intérieur, de couleur bleu ciel, est en staff peint de 135 000 m2, posé en spirale, cachant un escalier vertigineux qui sert de passage aux maintenanciers.
Les vitraux
La basilique de Yamoussoukro possède la plus grande surface de vitraux au monde. Les travaux ont été réalisés en dix-huit mois, à Nanterre, en France, par l’atelier France Vitrail International. Il s’agit de 7 363 m2, dont 40 m2 de verrière zénithale, les 12 baies du tambour et les 24 baies entourant le sanctuaire. Les vitraux sont l’œuvre d’une équipe de soixante dix personnes environ, dirigée par deux maîtres verriers, Didier Alliou, célèbre maître verrier manceau et Eric Bonte célèbre maître verrier de la région parisienne. Ces vitraux ont été réalisés selon la technique traditionnelle du vitrail : verres antiques, antiques plaqués, sertis au plomb, avec un travail de peinture avec grisailles, émaux, cuits au four. Neuf thèmes sont traités sur les vitraux, répartis sur les trois principaux niveaux : Au sommet de la coupole, un impressionnant vitrail de 40 m de diamètre, symbolise la paix si chère au Président Félix Houphouët-Boigny. Au centre de l’œuvre figure une colombe aux ailes déployées, de laquelle émanent des rayons de lumière. Au niveau du tambour 12 baies représentent chacune un apôtre. Autour du sanctuaire, 24 baies traitent des sept autres thèmes dont Pâques, les Rameaux. La baie en haut de l’entrée principale est ornée d’un vitrail représentant la Vierge Marie, les bras ouverts, quand la porte elle-même, présente des palmiers. Pour respecter la tradition des bâtisseurs de cathédrale[réf. nécessaire], les mécènes et intervenants apparais[1]sent sur l’un des vitraux, celui de l’entrée à Jérusalem : Houphouët-Boigny, ainsi que les représentants des Grands Travaux et des entreprises de construction de la basilique parmi les pèlerins. Sur le côté, l’architecte Pierre Fakhoury, les maîtres verriers… le nom de tous les membres de l’équipe sont inscrits dans les feuilles de palmiers…. Une équipe composée de quatorze nationalités différentes a œuvré pour la réalisation de ces majestueux vitraux, illustrant ainsi le nom de la basilique : Notre-Dame de la Paix.
Archibat 2015 Abidjan, Côte d’ivoire
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LE RENDEZ-VOUS MAJEUR DES PROFESSIONNELS DU BATIMENT ET DU GRAND PUBLIC
Initié en octobre 2007 par le CNOA (Conseil National de l’Ordre des Architectes), le Salon de l’Architecture et du Bâtiment dénommé ARCHIBAT est une grande rencontre de l’ensemble des professionnels et institutions concernées en premier lieu par le devenir du secteur de la construction et de l’habitat. Cette rencontre, matérialisée sous la forme d’un Salon-Exposition B2B, ouvert également au grand public, permet de mettre à plat tous les problèmes du secteur et d’y trouver des solutions durables. ARCHIBAT est aujourd’hui devenu une institution qui a lieu tous les 2 ans. Avec ses thématiques qui abordent les préoccupations des populations, et son format qui répond aux attentes des exposants et visiteurs, ARCHIBAT s’est imposé au fil des années comme LE rendez-vous majeur des professionnels du cadre bâti et du grand public. La dernière édition 2013 fut :
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ARCHIBAT 2015
Date : Du 12 au 14 Octobre 2015
Lieu : Hotel Ivoire – Abidjan – RCI
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